vendredi 27 août 2010

Mes lectures Nippones

Mon roman Japonais favori
 Durant l'été 2008, lors de mon retour en France notamment pour des formalités administratives (Visa) il m’a pris l’envie de faire un stock de bouquins Japonais. Je suis allé a la Fnac et ai acheté ce qu’on me recommandait mais aussi les livres dont j’avais entendu parler ou dont la couverture m’inspirait. De toute façon j’ai envie de dire que l’on ne peut pas se tromper car ils sont en petit nombre et donc si des éditeurs ont fait l’effort de financer leur traduction c’est bien qu’ils doivent valoir quelque chose.
Yukio Mishima 三島 由紀夫
 J’aimerais vous faire part de mon expérience car je ne suis vraiment pas un gros lecteur mais prend vraiment du plaisir a découvrir le Japon dans les livres. Je pense qu’une personne qui n’a pas la chance de pouvoir y venir peut a travers certains ouvrages assouvir ses envies. Je suis moi même en pleine découverte, j’aime lire lentement lors de mes trajets en train et m’endormir, ce qui nécessairement impose une durée élevée a la lecture d’un roman de 600 pages. J’aime aussi faire durer le plaisir, pour mon initiation j’ai commence par la recommandation du vendeur Fnac : Le pavillon d’Or de Yukio Mishima 三島 由紀夫. C’est a l’heure actuelle la meilleure chose que j’ai lue. Avec des mots magiques, des sensations, cet auteur transforme des faits anodins en aventures. D’ailleurs ce n’est pas par hasard qu’il soit au registre des écrivains ce qu’est Bruce Lee pour le Kung Fu: une légende (lire sa biographie et la préméditation de son suicide/coup d'État). Je pense que sa plume est si belle qu’il transformerait en best seller n’importe quel sujet.
Haruki Murakami 村上春樹
Une chose importante concernant la langue Japonaise, les textes originaux sont parfois complexes, en langue ancienne, mais après traduction Française vous ne trouverez jamais de vocabulaire complexe. Pour ceux qui aiment apprendre des nouveaux mots ou tournures de style c’est un problème (mais dans ce cas quoi de mieux qu’un auteur Francophone ?). J’ai continue ma découverte par Kafka sur le rivage d’Haruki Murakami 村上春樹, auteur contemporain très célèbre. Chacun de ces romans connait un succès phénoménal a travers le monde. Ayant vécu en Europe et aux USA, il arrive a créer des ambiances très intéressante mais reste, a mon gout, trop dans le fantastique. Désireux d’en découvrir plus sur cet auteur, j’ai lu par la suite Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil (mon préféré), Les amants du Spoutnik, La course au mouton sauvage, Apres le tremblement de terre (en hommage a Kobe), Chroniques de l’oiseau a ressort. On prend toujours du plaisir a lire ses ouvrages mais a la fin il en résulte que l'on n’apprend pas grand chose sur le Japon (a part peut être géographiquement).
 Lire des romans fait par des étrangers amoureux du Japon est aussi enrichissant. Sam m’a recommande L'élégance du hérisson (qui a récemment été détruit par le film, mais bon faut bien faire de l’argent). Muriel Barbery, l'auteur, a d’ailleurs gagne un an a Kyoto grâce a son roman. Il est très intéressant de voir l’approche qu’elle fait pour introduire le Japon dans notre France quotidienne et montrer que les différences sont ressemblances (Sam, je te recommande vivement de le lire). S’agissant d’une auteur Françaises on a l’occasion d’y retrouver un vocabulaire plus soutenu.
Vagabond, version manga de Musashi by Takehiko Inoue
 Après mon overdose de Murakami j’ai décidé de reprendre le chemin des grands classiques avec Musashi d’Eiji Yoshikawa 吉川 英治 (La pierre et le sabre, suivie de La parfaite lumière en Français). L’histoire de Miyamoto Musashi 宮本武蔵, le plus grand samurai de tous les temps y est un peu trop romancée a mon gout. Peut être du a la traduction Française des editions J’ai Lu qui n’est pas l'œuvre intégrale. J’ai la désagréable impression que malgré l’absence de téléphone portable a cette époque, les rencontres hasardeuses arrivent a chaque coin de rue. Néanmoins l’auteur retranscrit fidèlement la pensée de Takezo (le vrai nom de Musashi) qui sait affronter et vaincre chaque situation en utilisant sa philosophie: la voie du sabre. Beaucoup de gens pensent qu’il s’agit uniquement d’un combattant mais j’ai trouve remarquable ses années passées a cultiver les fruits et les légumes sur des terres hostiles juste pour comprendre la difficulté de créer ses propres ressources. Ce qui est fantastique c’est que des qu’il gravit une montagne il se précipite vers un nouveau défit... Ce n’est cependant pas un héros et il le sait, quand il se fait renvoyer du mont Heiei pour avoir tuer un enfant ou quitte Edo car il refuse de se battre contre des paysans. Il évolue par rapport a lui même et n'hésite pas a fuir face une vieille dame ou bien a se battre contre de nombreux ennemis. Ce roman est très utile pour comprendre ce qu’est un ronin (samurai sans maitre), la géographie (de Kyoto et Edo), les differents pays composants le Japon a cette époque et les personnages historiques. Parallèlement j'ai repris la lecture du manga Vagabond バガボンド de Takehiko Inoue 井上雄彦 (que j'avais abandonne pour raison de complexité) et tout est maintenant plus clair. Je pense qu'en mélangeant les deux histoires ont peut se créer une référence.

 Ma prochaine lecture sera d'un tout autre genre, je vous tiendrais au courant.

Aucun commentaire: